Principes de fonctionnement des membranophones


Le son

Il résulte de la vibration d’une membrane tendue. Les deux types fondamentaux sont les tambours (a) et les mirlitons (b). On fait résonner le mirliton en soufflant dedans ou en chantant à bouche fermée dans l’embouchure.



Fixation de la peau

La membrane ou peau d’un tambour peut être fixée de quatre façon différentes : collée (a), clouée (b), chevillée (c) ou lacée (d).




Laçage

Le laçage qui fixe la peau affecte différent styles : en forme de N (1), de W (2), de X (3), de Y (4) ou en mailles (5).




Accord

L’accord résulte de la modification de tension de la membrane. On l’obtient en ajustant les lacets (a), en bougeant les “chevilles” sous le laçage (b), ou en tournant des clefs ou vis de serrage (c). La qualité sonore se modifie par l’application de petites boules collantes (1) ou d’une pâte (2 et 3) au point de frappe.




Membranes

Les tambours peuvent être à membrane unique (a) ou en porter une à chaque extrémité. On joue les tambours à deux membranes à une extrémité (b) ou aux deux (c).




Résonance du tambour

On fait vibrer la peau en la frappant des mains (a), avec une baguette (b), des baguettes rembourrées (c), ou de petites brosses métalliques (d). Quand on agite le tambour africain (e), des petites boules frappent la peau. Bien des tambours à friction résonnent au moyen d’une tige qui perce la peau (f).