Musique du Cambodge (musique khmère)








Musique cambodgienne (ou musique khmère)

La musique joue un rôle très important dans la vie des Khmers. Elle accompagne tous les événements de la vie : anniversaire, entrée au monastère, mariage, funérailles. Chaque cérémonie ou fête a sa musique rituelle.
Au Pin Peat, correspondent des cérémonies bouddhiques, des rites propitiatoires et les danses. On utilise la musique de pin peat pour accompagner les danses classiques (danse royale), la prière et certaines cérémonies religieuses comme : Bun Kathin, Bun Phka, Bous Nak, Pithi Pisèk, etc.
Le Mohori est une musique de cour à l'accent nostalgique et mélancolique habituellement joué en l'honneur du Roi.
Le Chrieng Chapei est un chant accompagné par le Chapei ou grande guitare courbe.
Le Chrieng Târ est composé de répliques improvisées, chantées en alternance par un groupe d'hommes et de femmes.
Le Ayai, très populaire dans les campagnes est une comédie interprétée par un chanteur et une chanteuse qui improvisent des échanges en vers.
Il reste le phleng khmer qui lui, accompagne les rites magiques et les mariages.
phleng kong-skor pour l’incinération des corps des défunts.
khang chnak pour le cortège funèbre.
khlang khêk pour des séances de boxe.


REAM KER OU RAMAYANA
Le Ramayana, connu au Cambodge sous le nom de Ream Ker constitue une des œuvres majeures du Cambodge. Il a inspiré des poètes, des chanteurs, des bardes et constitue le répertoire classique des théâtres. Le Ramayana a été écrit il y a 2000 ans. L'épopée qui comporte 48 000 vers conte l'histoire du Prince Rama, une incarnation du dieu Visnu. A la suite d'une intrigue, le prince Rama est banni de son royaume et s'exile avec la belle Sita, son épouse, et son frère Lakshmana. En cours de route, Sita est enlevée par Ravana, un géant roi de l'île de Lanka. Le prince aidé de Hanuman, roi des singes constitue une armée et se dirige vers l'île de Lanka. S'ensuit alors une terrible bataille au cours de laquelle le géant est mis à mort par Rama qui revint avec sa bien-aimée. De cette fabuleuse épopée que les tous les Khmers connaissent par cœur, se détache la figure de Rama, devenu le modèle du roi parfait alliant le courage à la beauté et à la bonté.



ENSEMBLES INSTRUMENTAUX

pin peat (prononcer "pine pît") : de même que le gamelan javanais et le gong balinais, le pin peat témoigne de la prédilection particulière de l'Asie du Sud-Est pour les percussions mélodiques, qu'il s'agisse de xylophones, de métallophones ou de carillons de gongs. Les instruments à percussions y dominent très nettement. En effet, sur les neuf sortes d'instruments de musique que l'on y retrouve, le seul qui soit mélodique est le Sralaï, instrument à vent (sorte de hautbois).

ensemble pinpeat

Mohori : l'orchestre est fondé sur les instruments à cordes accompagnés d'un xylophone, du tambour samphor et de la flûte khloy.


GENRES

La musique traditionnellement Khmère est divisée à plusieurs catégories. Chaque catégorie est spécifique, elle sera utilisée selon les circonstances appropriées dont on peut même reconnaître le type de la fête simplement en entendant la musique de loin comme : Pin Pheat, Mohory, musique Arak, Chhayam, Khlang Thnak, Kung Skor, Skor Yol, Prah Thong Neang Neak etc.

Pin Peat
Pin est le nom d’un instrument de musique qu’on utilise pour introduction de ce groupe de musique. C’est pour ce la que l’on nomme le " Pin Peat " Certains personnes qui ne connaissent pas l’origine de cette musique l’appelle "Phléng Siam "(musique siam), en réalité cette musique est purement khmère. Les Thaïs la nommé "Pin Pat" On utilise la musique Pin Peat pour accompagner dans les danses classiques (danse royale), la prière et certaines cérémonies religieuses comme : Bun Kathin, Bun Phka, Bous Nak, Pithi Pisèk...

La musique de Mohory
C’est une sorte de musique, semblable à celle de Pin Peat mais plus légère et beaucoup plus simplifié que celle de Pin Peat, qui dans l’époque royalisme, est réservé uniquement aux famille royale et ses nobles. Elle accompagne harmonieusement des nombreuses cérémonies populaires et religieuses, et plus particulièrement un théâtre qui doit à son nom le "Mohory"

Musique d’Arak
Cette musique est utilisée dans cérémonie ou la prière pour les esprits ancêtres, les Araks, les Naks Ta (Animisme). Les animistes jouent cette musique pour faire entrer les esprits dans un corps d’un homme désigné pour occasion. Puis, ils vont poser des questions notamment sur les causes de la maladie, puis, ils vont également demander des faveurs des esprits pour aider à guérir des maladies (les anciens cambodgiens croient que, s’ils sont malades, c’est que les esprits sont fâcheux contre eux.) Après obtenir des faveurs, ils vont faire des offrants selon la demande des esprits.

Musique de Chhayam
C’est une sorte de musique très, gai, atmosphérique et particulièrement bruyant. On la joue pour accompagner la défilé ou le cortège des fêtes populaire ou religieux comme : Kathin, Bun Phka, Bous Naga... Une danse populaire, très vivant, est issue de cette musique, c’est la danse "Chhayam" Les danseurs portent chacun un masque et danse selon les cadences de la musique.

La musique Khlang Thnak et Kung Skor
Ces deux musiques sont utilisées pour la cérémonie de la mort. Le Khlang Thnak ou Khlang Khèk (Skor Java), on les joue spécialement pour le stockage du défunt ou pour accompagner le cortège du de la mort au crématorium. Kang Skor est souvent utilisée pour annoncer la mort et pour déplacer le défunt.

La musique Skor Youl
Dans le passé lointain cette musique est utilisée pour accompagner le cortège de la troupe armé en mission. On les installait les instruments de la musique sur le dos de l’éléphant. On la joue, certainement pour d’étendre l’atmosphère timide et tendue, et aussi pour encourager les soldats. Actuellement on les emploie pour accompagner la cérémonie de la mort et de boxe Thaï.

La musique Khmère ou la musique Prah Thorg Neang Nagâ
Cette musique est particulièrement et spécifiquement khmer. Elle est romantique et nostalgique. Cette musique fond ses racines profondément dans histoire lointaine de la race khmère. Elle est à utiliser impérativement dans des grandes fêtes traditionnelles comme : la cérémonie Choul Mloub et la fête de mariage. Cette chef-œuvre typiquement et historiquement Khmer, a été fondé pour marquer et mémorisé de la rencontre de Prah thorg (Premier roi khmer, le roi Kaoudinya ou Hunthirn) avec la reine de beauté Nagâ, fille du roi indigène khmer, le roi Naga. La Nagi passionne follement les rois d’Angkor et certains chercheurs du temps moderne. Les rois d’Angkor avaient construit le temps Phimeannakas à son hommage. On trouve notamment les informations le concernant dans les récits de Tchéau Ta Kuan : " Dans le palais, il y a une tour d’or au sommet de laquelle couche le roi. Tous les indigènes prétendent que dans la tour il y a l’âme d’un serpent à neuf têtes, maître du sol de tout le royaume. Il apparaît toutes les nuits sous la forme d’une femme. C’est avec lui que le souverain couche d’abord et unit. Même les premières femmes du roi n’oseraient entrer. Il sorte (roi) à la deuxième veille, et peut aussitôt dormir avec ses femmes et concubines. Si, une nuit, l’âme de ce serpent n’apparaît pas, c’est que le moment de la mort du roi est venu. " Cependant personne ne savait la véritable raison de la présent des rois khmers dans ce temple mythique.

La musique moderne
A part les musique traditionnelle qui sont réservées que pour les cérémonies particulières et traditionnelles, les Cambodgiens actuels ont adapté une musique dit moderne, européenne mais à la Khmère... Cette musique, dit, demi-traditionnel est accompagnée très harmonieusement dans beaucoup de danse populaire comme : Ram Vong, Ram Kbach, Saravan, Lam Lév... Les chansons khmères sont particulièrement douces, romantique, nostalgique, singuliers et... On dirait que les hauteurs et compositeurs cambodgiens comprennent exactement ce que les femmes aiment à entendre. Le roi à voix or Sinsisamut est un chanteur incontestablement apprécié et irremplaçable à travers des temps.


RYTHME

La musique khmère use souvent le rythme pointé ou des rythmes inégaux, ce qui la distingue des rythmes plus égaux de la musique thaï.


INSTRUMENTS


chapei ou chapey (luth)
takhê (cithare)
khloy touch [prononcez toueut] et khloy thom (flûtes droite)
khloy

sralay ou sralaï (sorte de hautbois)
sralai

pey âr (sorte de hautbois)
tro chey (vièle à deux cordes avec boîte de résonance en bambou) ; tro u (vièle à deux cordes avec boîte de résonance en noix de coco) ; tro-khmer (vièle à pique à 3 cordes)
tro ou

tro so

samphor, tambour horizontal à deux peaux
sampho

skor thom ("gros tambours")
chhing (cymbales au son très aigu)
chinng

kong thom ("gros gong", pour les sons graves)
kong toch ("petit gong", pour les sons aigus)

roneat ek et roneat thung (xylophones comportant des lames de bambou ou de teck disposées selon un plan incurvé sur un caisse de résonance en forme de barque, elle-même posée sur un pied)
roneat ek

roneat thung

roneat dek (métallophone composé de lames en bronze)
mbuat ou ploy (orgue à bouche)
khim (tympanon)


khimm

sadev (monocorde)
romanea (tambour sur cadre à une peau)
thung (tambour à une peau sur poterie)
thaun & rumanea

skor chayam (tambour à une peau à caisse en forme de tronc de cône allongé)
skor (tambours à deux peaux frappés à l’aide de bâtons en bois).

Roneat khmer


khong cambodgien




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