La Marseillaise dans tous ses états




Ce chant de guerre révolutionnaire, véritable hymne à la liberté, fut déclaré chant national le 26 messidor an III (= 14 juillet 1795). Il fut interdit sous les régimes autoritaires de l’Empire et de la Restauration en raison de sa consonance trop révolutionnaire avant d’être remis à l’honneur lors des Trois Glorieuses (27, 28 et 29 juillet 1830). Aussi durant la guerre de 1870, la Marseillaise est reprise par le peuple.

Le 14 février 1879, la IIIème République en fait l’hymne national français. Cependant, traduite au XIXème siècle dans la plupart des langues européennes, la Marseillaise a également souvent accompagné les journées révolutionnaires (Russie, Hongrie...).

Par patriotisme, au moment des guerres, elle était reprise par les soldats ou comme pendant la Seconde Guerre mondiale par les résistants prisonniers et par les déportés dans les camps de concentration.

Le caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958 (article 2).

Depuis elle est jouée lors des cérémonies officielles, des commémorations (11 novembre, 8 mai), des déplacements du Président de la République mais aussi lors des rencontres sportives internationales auxquelles participent les équipes de France.






Caractérise dans le tableau les éléments qui ont été modifiés dans les différentes versions :


mélodie
rythme
harmonie
texte
version officielle : orchestration Hector Berlioz
solennelle, entraînante
sautillant / saccadé / affirmé
« classique » et simple
Long
(nombreux couplets)
version brésilienne : Jean-Loup Longnon
version reggae : Serge Gainsbourg
version jazz : Jacky Terrasson