Le mythe d'Ulysse dans la chanson






Ulysse a résisté aux sirènes, combattu un cyclope...

Ulysse (Odusseus en grec) était le fils de Laërte et d'Anticlée, il est le plus célèbre des Héros de la mythologie grecque.
Roi d'Ithaque, il est marié à Pénelope et il est le père de Télémaque. Son intelligence supérieure le fait apprécier de tous, elle servira très bien pendant la guerre de Troie à laquelle il a participé.
Ulysse, roi sage et fin orateur il est le favori d'Athéna. Il tient une place importante dans le conseil des rois. C'est lui qui eut l'idée de la ruse du Cheval de Troie.
Lorsque la guerre de Troie fut finie, il tenta de retourner dans son royaume. Mais la colère de Poséidon compliqua son voyage et le fit errer sur la mer pendant de longues années où il rencontra bien des embûches et eut bien des aventures.
Les sirènes tentèrent de le charmer par leurs chants et le précipiter sur les rochers. Sa lutte contre le Cyclope, la nymphe Calypso qui le garda prisonnier dans son île pendant 8 ans. Sa lutte contre la magicienne Circé qui changeait les hommes en animaux.
Il descend aux Enfers où il revoit des Héros qu'il connait bien, tel que Agamemnon, Achille, Ajax le Grand et d'autres. Éole, le dieu des vents, lui donna une outre contenant un vent pour l'aider dans son voyage de retour. Mais l'équipage ouvrit l'outre pendant le sommeil d'Ulysse, ce qui les ramena en Éolie.
Il lui fallut 20 ans pour retrouver son royaume, sa femme Pénelope et son fils Télémaque. On appelle l'Odyssée d'Ulysse, l'histoire et le récit de ses aventures.
Plus tard il entreprit un autre voyage, oublia Pénelope. Il se remaria. De retour à Ithaque Télégonos, un fils qu'il avait eu avec Circé le tua. Télégonos épousa Pénelope, et son fils Télémaque épousa Circé.
La mort de Ulysse marqua la fin de l'âge des Héros.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ulysse
http://www.mediterranees.net/mythes/ulysse/index.html


Heureux qui comme Ulysse (Georges Brassens)


Georges Brassens — Wikipédia




Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé
Après maintes traversées
Le pays des vertes années

Par un petit matin d'été
Quand le soleil vous chante au coeur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté

Quand on est mieux ici qu'ailleurs
Quand un ami fait le bonheur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté

Avec le soleil et le vent
Avec la pluie et le beau temps
On vivait bien content
Mon cheval ma Provence et moi
Mon cheval ma Provence et moi

Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouve
Après maintes traversées
Le pays des vertes années

Par un joli matin d'été
Quand le soleil vous chante au coeur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté

Quand s'en est fini des malheurs
Quand un ami sèche vos pleurs
Qu'elle est belle la liberté
La liberté

Battu le soleil et le vent
Perdu au milieu des étangs
On vivra bien content
Mon cheval ma Camargue et moi
Mon cheval ma Camargue et moi



Ulysse (Ridan)


Inspiré du poème de Joachim du Bellay (poète du 16è siècle, Renaissance)




Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Ou comme cestui-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrais-je, hélas, de mon petit village,
Fumer la cheminée et en quelle saison?

REFRAIN (x2) 
Mais quand reverrais-je, de mon petit village, fumer la cheminée et en quelle saison,
mais quand reverrai-je 

Reverrai-je le clos de ma pauvre maison
Qui m'est une province, et beaucoup davantage
Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,
Plus mon Loir Gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.

REFRAIN (x2) 
Mais quand reverrais-je, de mon petit village, fumer la cheminée et en quelle saison,
mais quand reverrais-je 

J'ai traversé les mers à la force de mes bras,
Seul contre les Dieux, perdu dans les marées
Retranché dans une cale, et mes vieux tympans percés,
Pour ne plus jamais entendre les sirènes et leurs voix.
Nos vies sont une guerre où il ne tient qu'à nous
De nous soucier de nos sorts, de trouver le bon choix,
De nous méfier de nos pas, et de toute cette eau qui dort,
Qui pollue nos chemins, soi-disant pavés d'or.


REFRAIN (x2) 
Mais quand reverrais-je, de mon petit village, fumer la cheminée et en quelle saison,
mais quand reverrais-je 

Mais quand reverrais-je ? (x3)