Gong


Nés en Asie, les grands gongs ”kempul” au son profond et majestueux structurent les compositions des gamelans indonésiens tandis que les petits gongs ascendants de l'opéra chinois ponctuent le jeu des acteurs.

Certains gongs sont posés à plat sur des résonateurs en bambou et organisés en véritables carillons où l’on peut jouer des mélodies.

Les compositeurs occidentaux les utilisent parfois dans l'orchestre, mais surtout dans les œuvres pour ensemble de percussions.



HISTOIRE

Antiquité : 4000 av. J.-C. à 500 apr. J.-C.
Comme les cloches, qui résonnent longtemps quand on les bat, le gong a pour lointain ancêtre le ”simandre”, grande plaque de bois ou de métal suspendue.

Romantisme-temps modernes : XIXe-XXe siècle
Les compositeurs occidentaux découvrent le gamelan indonésien et commencent à utiliser les gongs dans l'orchestre.
En Occident, ces instruments, qui sont accordés précisément, sont employés dans l'orchestre par des compositeurs comme Edgar Varèse, John Cage et Olivier Messiaen.